AIT SAADA, mon village natal

AIT SAADA, mon village natal

Récits et Images de la lointaine Kabylie ou les Chroniques d'un terroir déchiré entre traditions et modernité.


Images d'autrefois (3) Témoignage

Publié par Idir AIT MOHAND ou Matricule S/5341 sur 1 Mars 2016, 09:05am

Images poignantes d’une époque lointaine, mais qui demeure présente dans les mémoires, témoignages émouvants, récits bouleversants, M. Claude GRANDJACQUES, auteur de Miages – Djebels, dans sa douleur partagée, a voulu et a réussi la construction d’une passerelle d’amitié entre les deux rives de la Méditerranée. Il a dépassé sa propre souffrance pour comprendre celle des autres et a su renouer des liens rompus entre des personnes séparées par les soubresauts de leur histoire commune.

J’ai été très sensible au parcours de ce monsieur qui m’a fait savoir qu’il reste très attaché à la Kabylie pour y avoir perdu un frère et y avoir vécu à une époque difficile à imaginer aujourd'hui. J'ai été très touché quand il m’a dit qu’il a renoué avec ma région de Kabylie par l'écriture et par des contacts après y être retourné à trois reprises. J’ai été également très touché par le geste de M. Max Miot, ancien instituteur militaire, qui m’a dit qu’en ce qui concerne les photos qui sont en noir et blanc et de petit format et qui n'intéresseront plus personne après sa disparition de cette terre, qu’il pouvait me les envoyer si je lui communiquais mon adresse postale.

J’ai été particulièrement touché par les photos de M. Jean Luc Boucher, ancien médecin militaire, qui avait émis le souhait de revoir Ait Saada et que j’ai invité avec l’engagement de le prendre en charge dès son arrivée à Alger. Son voyage fut reporté à cause d’une cataracte qu’il devait soigner. Par la suite, il s’était inscrit pour un voyage organisé vers l’Algérie et nous devions nous rencontrer début novembre 2014. Malheureusement, une fois de plus, son voyage n’a pas eu lieu suite à l’assassinat d’Hervé Gourdel.

Ces images sont l’aboutissement d’un travail de mémoire dont les auteurs n’ont d’autres soucis que de tisser des liens d’amitiés entre les deux rives de la Méditerranée qui nous unit malgré tout. Merci à tous les auteurs qui ont contribué à la construction de cette passerelle d’amitié qui traduit une volonté d’être un signe d’espérance, de fraternité et de paix entre Algériens et Français.

Images d'autrefois (3) Témoignage
Images d'autrefois (3) Témoignage
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