Arezki et sa faux

 

Voici un exemple qui mérite d’être cité, car de nos jours, rares sont les jeunes volontaires qui se donnent un peu de peine pour aider à la fenaison. Il est vrai que c’est un travail pénible, mais il doit se faire en prévision des incendies éventuels pendant les chaudes journées d’été. Arezki, beau jeune homme avec ses yeux d’un vert émeraude, n’hésite pas à prendre sa faux pour descendre, chaque matin, vers leur champ au lieu de faire les quatre-cents pas au village comme les jeunes de son âge. Ce jour là, je remontais des champs et j’ai vu sur mon passage Arezki en plein labeur à Inesman. Après avoir échangé quelques propos avec lui, je me suis rappelé que j’avais dans ma poche mon appareil photo. Donc, j’en ai profité pour saisir cet instant ô combien louable pour cette famille qui a su donner, à l’instar d’Arezki, d’autres frères qui font sa fierté. Depuis Ain El Hammam (ex Michelet) en passant par Trieste (Italie) jusqu’au Québec (Canada), Da Boukhalfa peut se vanter d’avoir réussi son pari. Bravo !