Par Mourad, Abbas et Dino

Commentaires sur mon article : Les semeurs du bien et du mal

« Le bien » et « Le mal » 

Toute personne ne peut vivre sans penser ne serait-ce qu’un instant à ces deux termes : le « bien » et le « mal », deux mots qui prêtent à confusion ; pour qui opter ?quels sont les critères à choisir pour différencier entre les deux ? On a souvent du mal à distinguer l’un de l’autre (quelle définition ai-je employé ici ?)
La réponse en dépend de plusieurs facteurs : l’éducation, les traditions, la religion, la culture, la société dans laquelle nous vivons, ou comment nous a-t-on appris à percevoir le bien et le mal. En effet un algérien n’est pas un français, et un français n’est un japonais, et à chacun son comportement pour juger ce qui bien de ce qui mal.
De ce fait, on se cache derrière des expressions comme : Oui, c’est bien, fais ceci, ou attention, c’est mal, ne fait pas cela.
En conséquence ce qui bien dans ma société est peut être mal dans la société d’un autre et ce qui est bien pour mon père est plutôt mal pour moi,  ou ce qu’on m’a appris à l’école diffère de ce qu’on m’a inculqué à la maison. Il est clair que nous n’avons pas la même vision du bien et du mal, et à chacun son propre jugement ; Chose curieuse et contradictoire, celle de la compréhension du bien et du mal.
D’un coté une personne est persuadé de voir ce qui est bien, alors que une autre personne le voit mal, et c’est ainsi qu’ils vont s’affronter et créer des problèmes : On se fait du mal parce que nous n’avons pas les mêmes points de vues ni les mêmes convictions ni les mêmes principes. En outre, dans ce duel on montre que chacun a besoin de l’autre pour exister, et de ce fondement le bien aussi à besoin du mal pour exister .D’ailleurs le bien ne peut pas effacer le mal ou l’inverse, au contraire ils deviennent de plus en plus intenses. En fait, l’homme qui croit lutter contre le mal ne fait peut être que du mal. C’est pourquoi, au lieu de penser à éliminer le mal, essayons plutôt de le maîtriser. Or au fond de nous, il y a des pulsions qui nous maîtrisent et qui nous forcent à recourir au mal plutôt que de faire appel aux raisonnements et  émotions.
Effectivement, il n y a pas une personne au monde qui n’a jamais fait du bien ou du mal, ne serais-ce que de le souhaiter ou de le penser, cependant  ne fallait-il pas chercher au fond de nous même avant de penser du mal ou du bien des autres ? Personnellement, il m’est difficile d’analyser et de voir clair le bien et le mal. D’ailleurs je n’arrive même pas à enchaîner mes idées tellement c’est un sujet très complexe : paradoxe.  C’est tout à fait relatif.
En chacun de nous sommeille le bien et le mal et à chaque individu ce qui le pousse et le motive à faire du bien ou du mal à autrui. La nature de l’homme veut qu’il en soit ainsi.
Il y a plusieurs exemples que je peux citer, mais je peux me perdre ou me contredire vu la complexité de ce sujet, et comme je l’ai  indiqué en haut plusieurs facteurs y participent.
Pour conclure, je peux dire que, même s’il y a de la justice et de l’injustice, le bon et le mauvais, l’honnête et le malhonnête, la vérité et le mensonge, le bien et le mal, nous sommes des êtres humains et nous sommes tous égaux. Ne faisons pas de mal à nous même, laissons de coté tous ces affrontement et cette haine envers autrui et envers nous même. Faisons appel à l’amour, à la noblesse et au raisonnement. Pensons à notre avenir.

Mourad Aoudia de Tizi-Ouzou

Bonsoir Idir,
Je suis assez d'accord avec cette idée de présence des deux notions en chaque personne. Je rajoute ceci, il y a un nécessaire dégradé de gris ou un arc en ciel pour les plus positifs dans chaque homme ou femme.
Les religions monothéistes nous ont légué cette notion de bien ou de mal qu'il convient non pas de remettre en cause pour blesser la partie de l'humanité attachée à cette idée puisqu'elle est leur colonne vertébrale de tous les jours mais de nuancer. Ainsi Leonard de Vinci, aussi brillant était-il, s'asseyait devant ce tableau de Masaccio qui décrivait Adam et Eve quittant le Paradis à jamais, en se demandant comment l'auteur de ce tableau avait pu aller si loin dans les dégradés de couleur pour montrer les sentiments des personnages comme s'ils étaient à côté de soi. Ce tableau simple dans le sens qu'il donnait apportait une complexité à l'âme humaine bienvenue à une époque, le XVI° siècle où les questions spirituelles étaient au centre des préoccupations des hommes.
Peut-être faut-il accepter que l'Homme soit tout sauf bon ou mauvais ?
Bonne soirée.

Par Abbas Toumert de Paris 

Bonjour à vous Monsieur et à tous les visiteurs de ce blog ! 
Je tiens d’abord à vous exprimer d’une part, mes vives félicitations pour votre œuvre (je parle du roman), une très belle réalisation qui mérite incontestablement le témoignage de mon admiration sincère. D’autre part, c’est pour vous dire simplement « Bravo et Merci » pour ce merveilleux travail que vous accomplissez quotidiennement  pour nous livrer votre expérience et votre savoir. Ce que vous faites, montre combien les qualités et les vertus humaines auxquelles vous continuez toujours de vouer votre existence, j’ose le terme, sont nécessaires à la protection du droit à la vie et à la reconquête inestimable de l’espoir.  
Qu’il me soit permis également de transmettre ma reconnaissance ainsi que mes vifs remerciements à toutes ces charmantes personnes qui œuvrent inlassablement pour apporter leur soutien d’une aussi belle manière, en vue de pérenniser votre blog et de lui donner de la vivacité. Merci encore ! Tous vos articles sont aussi intéressants les uns que les autres. Aussi, j'aimerai ajouter mon petit grain de sel au sujet de l'article "Les semeurs du bien et du mal". Y a t-il  un homme assez habile pour connaître tout le mal qu'il fait ?
 
Un professeur universitaire a défié ses étudiants avec cette question.
- Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ?
Un étudiant a bravement répondu : oui, Il l'a fait !
Le professeur a dit : - Dieu a tout créé ?
- Oui, monsieur, a répliqué l'étudiant.
Le professeur a répondu : si Dieu a tout créé, il a donc aussi créé le mal, puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est comment ?
L'étudiant était resté silencieux devant une telle réponse. Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu'il avait prouvé encore une fois que la foi était un mythe.
Un autre étudiant a levé sa main et a dit :
- Puis-je vous poser une question professeur ?  
- Bien sûr, a répondu le professeur.  
L'étudiant a répliqué : - Professeur, le froid existe-t-il ?
- Quel genre de question est-ce, cela ? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid ? A répliqué le professeur.
Le jeune homme a répondu : - En fait monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons comme le froid, est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie.
La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l'énergie. Le zéro Absolu (-460°F) est l'absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température.
Le Froid n'existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur.
L'étudiant a continué : Professeur, l'obscurité existe-t-elle ?
Le professeur a répondu :- Bien sûr qu'elle existe !
L'étudiant a répondu :- Vous avez encore tort.
Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus. L'obscurité est en réalité l'absence de lumière.
Nous pouvons étudier la Lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque Couleur.
Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer.
Comment pouvez-vous savoir l'espace qu'occupe l'obscurité ?

" Vous mesurez la quantité de lumière présente !
N'est-ce pas vrai ? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière.
Finalement, le jeune homme a demandé au professeur :
- Monsieur, le mal existe-t-il ?
Maintenant incertain, le professeur a répond:
Bien sûr comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal !
L'étudiant a répondu : le Mal n'existe pas Monsieur, ou du moins il n'existe pas de lui-même.
Le Mal est simplement l'absence de Dieu en soi.
Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de Dieu en soi. Dieu n'a pas créé le mal.
Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur.
Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'amour de Dieu dans son coeur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune lumière.
Le professeur s'est assis et lui demande :
Votre nom jeune homme ?
L’étudiant répond : Albert Einstein Monsieur !!!

Par Dino de l'étranger